Père.
Marmodoux attendent de savoir. De comprendre. De revoir.
Une femme présente, dans leur coeur, leur mémoire,
Comme une mère absente, disparue, le cauchemard
Le vide est habité, le passé animé, le présent hanté
L'avenir se dessine, chaque jour, malgré elle
Chaque chose qui arrive, ils la ramène à elle
Chaque soir chaque nuit, elle revient, la belle
Chaque matin elle s'enfuit, de leurs rêves, cruelle
La tête qui s'affaisse, les épaules qui se voûtent
sous ma main, ma caresse, leur petite voix rauque
Elle me manque beaucoup trop, elle me manque trop fort
Elle peut pas être partie, il faut l'attendre encore
Le père qui se tait, le père qui console
Le père qui essaie d'ouvrir demain encore
Le père qui la nuit s'éveille toujours mort
La coeur à vif ruisselle, tranché à l'athamor
Le père perdu regarde le mythe qui fût vaincu
Un couple une famille, solides, deux mains qui s'aiment
Un engagement tenu, entre deux être fières
De dépasser leurs peurs pour construire un futur.
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